LAS ARENAS DE BARCELONA
Voilà ce que l’on a trouvé de mieux
pour conserver la façade de ces arènes au style "hispano-mauresque"
inaugurées en 1900.
Pas si simple en vérité, car
l'ensemble sans activité taurine depuis 1977 aurait pu être rasé,
faute de classement à l’inventaire des biens culturels de la
ville, inventaire existant depuis 1962. C’est sous la pression de
la fédération des entités taurines de Catalunya, d’architectes
et d’institutions locales que la mairie classa la façade à la fin
des années 90. Depuis, divers projets, jusqu’à ce "Méga
centre commercial" style soucoupe volante à la couleur rouge
sang.
De peur de me retrouver au milieu d’un
ruedo prisonnier de restaurants, boutiques et autres cinés, je n'ai
jamais osé le traverser. Pourtant, une exposition sur la
transformation des arènes est visible au deuxième étage juste à
côté des cinés. Ah les fameux cinés ! Ils appartiennent au
groupe Balaña... Tiens tiens, en parlant de toros, cela ne vous dit
rien ?
Don Pedro Balaña Espinos fit fortune dans les toros,
en gérant ces arènes- là ainsi que la Monumental située à
l’autre bout de cette même avenue des Corts Catalanes, à compter
de février 1927. Sous son règne Barcelona se retrouva capitale de
la tauromachie espagnole, par le nombre de spectacles célébrés et
par la durée des temporadas.

David Duran
(Images : Affiche polémique de
reconversion des arènes / Las Arenas en 1986)
c'est évidemmzant le fonsd du problème. la rentabilisation de la monumental, surtout après le boum immobilier de barcelone a toujours été problématique.
RépondreSupprimercompte tenu de sa situation au coeur du coeur de barcelona, sa valorisation peut faire rever les héritiers balana qui n'ont certainement pas la même aficion que le fondateur de la dynastie.