"Va per a tu Fourquet" : "C'est pour toi Fourquet".
Eh oui, en Catalogne c'est
comme ça. L'affectif veut qu'on appelle amicalement les personnes
que l'on aime par leur nom de famille. Aussi, j'ai du mal à écrire
dans cette rubrique souvenirs, pour t'évoquer...
Écrire sur toi
Jean-Louis, est-ce nécessaire ? Il me semble aussi que tu
n'aimais pas les hommages... De plus, mon père, catalan et
aficionado, t'a rejoint là-haut deux jours après...
Entre écorchés
ça doit y aller, donc pas trop envie de
composer... En fait, on se connaissait depuis un certain temps
avec la nuit, l'ADAC et les toros. On se croisait très peu mais
c'était toujours de bons et beaux moments, pleins
d'anecdotes...
J'avancerai pour t'évoquer l'histoire de la photo
qui accompagne cette production. C'était en 2012 au sortir de la
novillada de José Escobar que j'attendais avec impatience. Jean-Louis me croise et moi, chose rare à Céret, j'avais l'appareil photo
autour du cou.
"Que fais tu avec ce truc là autour du cou ?
Tu as pris des photos de la novillada ?" Puis temps mort. "Tu
ferais mieux de me prendre une photo... Mais une belle photo...". Et nous voilà en route pour immortaliser le truc, à la recherche du
lieu - le mur derrière les guichets, le palmier et la Senyera
catalane -, et Jean-Louis de prendre la pose......
Tu sais Jean-Louis je ne te dis pas "Adeu" mais "Fins
Aviat"...
David Duran