Pendant
ce temps, derrière la statuette de San Roque, le saint-patron de
Peñafiel, on entend la cloche d'une chapelle retentir sans arrêt
jusqu'au pétard signifiant le départ de l'encierro.
Et
l'encierro de Peñafiel, il est extrêment long, pas moins d'un
kilomètre et demi entre les corrales et la "Plaza del Coso",
centre névralgique de la fête.
Une
grande place, de construction empirique, et surplombée par un
château. Pendant la semaine des fêtes de San Roque, au pied des
balcons de cette place, on donne des capeas, un festival, une corrida
à cheval, et un concours goyesque de recortadores.
Peñafiel, en Castille, dans la
province de Valladolid, c'est vraiment un lieu à voir.
Les rendez-vous taurins, pourtant, sont
très nombreux à cette date. Il ne convient guère d'aller bien loin
pour en trouver. En France, traditionnellement, on a des toros à
Bayonne, Dax, Béziers et Roquefort-des-Landes autour du 15 août.
Mais il faut sacrifier les habitudes et
un jour découvrir d'autres endroits. Des fêtes populaires, célèbres
ou méconnues. Des arènes où parfois les torils sont des portes de
garages. L'héritage historique, et l'engouement de ces fêtes. Tant
de lieux où les arènes se remplissent à l'appel du toro.
La curiosité de Peñafiel, ce sont les
capeas en double. On ouvre la porte une première fois pour faire
entrer un toro en piste. Et une seconde, afin qu'un toro navigue dans
le périmètre situé autour. Sacré folklore.
Florent